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politicoco

11 décembre 2008

On ne prête queue ô riches

Tiens, les banques se braquent d'elles-mêmes... de l'intérieur ! On s'en est toujours un peu douté mais, là, la rapine trop professionnelle et qui se savait invisible, tout au moins naturelle et donc légitime, s'est aussi crue inoffensive... Une toute relative démocratisation a gangréné le fonctionnement du système des possédants qui ont pas su garder le juste milieu entre impatience du lucre et élargissement de l'accès à sa propriété. C'est cul-turel, voire "biologique", vous expliqueront les terreurs futées de la rationalité limitée... ou auto-limitée : le lucre est avant tout et fondamentalement une question de propriété...

Bref, ô nostalgie du temps où l'Ecureuil vous prenait publici-taire-ment à partie en vous assurant "votre argent m'intéresse..." !

La crise, c'est celle de la confiance. Méfie-toi, je crois que ce gusse là-bas nous a souri... !

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17 avril 2008

Les Ritals ont leur Berlue... et nous ?

Nous n'avons pas les mêmes voleurs !

Faut-il plaindre nos ennemis italiens, dans le sens où compatir sur leur triste sort nous permettrait d'oublier quelques instants celui que nous nous sommes infligés nous-mêmes ? N'exagérons rien... Ceci dit, la fuite en avant dans la démagogie est symptôme de bonne volonté "naïve" dans nos démocraties sous-développées...

Naïveté et cynisme, voilà le couple dialectique qui est le véritable moteur de l'évolution pour l'homo politicus en devenir... Mais çeci me rappelle la fanfaronnade moqueuse d'un Italien au milieu de ses potes français quand, le soir de l'élection de Sarkoko, me promenant un peu piteux et dépité à Garde du Nord, et cherchant de bonnes têtes avec qui échanger et/ou apaiser cet indésirable état d'esprit, ledit Italien goguenard m'a tenu à peu près ce discours : "Vous les Français qui pensiez nous donner des leçons de démocratie, c'est vrai qu'on a eu Berlusconi, mais nous on a été assez intelligents pour le virer du pouvoir, et tout seuls encore, comme des grands. Ben, on verra comment vous vous dépatouillerez avec Sarkoko... !"

Bref, il exultait le Rital de rabattre ainsi leur caquet à ses chers Français... ! On avait dû trop lui chauffer les oreilles... Mais, ce sale anar goguenard envoyait un message implicite... que je n'ai pas pensé à contester... genre : "le problème avec ces gogos, c'est de savoir à quelle vitesse il faut... ou on est capable de... s'en débarrasser ! Aux oubliettes... ? Mais, les Ritals qui ont toujours adoré - et peut-être autant sinon plus que nous - "se faire leur propre cinéma sale" ont une passe d'avance... et nous la jouent : "Guignol sérieux, le Retour !"

Bref, Sarcoco jusqu'en 2017 ? Une décennie entière de passivité résignée et de sarcouillages... au sens où Lui, notre Sauveur, a de telles couilles qu'il est sûr que celles de ses ouailles se doivent d'être vides, plates...

Ah, ces passes réitérées au pressoir de la désillusion !

Sarkoko aime prendre la pose, voire même la mouche ! Mais pour nous, Sarkoko est-ce une pause ?

Et la démocratie, est-ce l'assurance d'un Gogo au pouvoir par altenance toutes les x années ? Quelle triste perspective !

Le "Je t'aime, moi non plus !" est peut-être la nouvelle forme du rapport au politique... des peuples individualistes vivant leur vie dans la sphère étriquée et parano... de rapports sado-maso, et étendant cette bancale logique de leur vie privée au jugement avalisant qu'on exige d'eux sur le plan politique.

Ou encore, cette nouvelle forme de ce rapport au politique... est une espèce de caméléon... de forme hautement mutante... se situant dans l'enjeu essentiel d'une résurgence indispensable de la conscience critique des citoyens que nous sommes encore, ou encore du sens critique et de l'humour, éléments malheureusement de plus en plus oubliés dans la genèse du jugement politique.

Bref, la politique deviendra non plus simple représentation de la scène de la vérité... ce qui s'accomode très bien de ce gratin peoplelisant... mais lente évolution vers une recherche de vérité plus authentique et plus mature, laquelle saurait désormais qu'il ne saurait y avoir une seule et unique scène figurée, mais qu'il s'agit de se figurer plein de scènes...

D'où ce constat un peu paradoxal, voire inquiétant : ce ne serait qu'en devenant folle... ou tout au moins en prenant ce risque... que la démocratie pourrait devenir sagesse.

Peut-être que dans mille ans, des analystes de l'évolution "démocratique" proposeront-ils comme phase désicive, comme grand déclencheur de l'Evolution Politique ce fameux virage des XX-XXIè sicles où les pitres démagogues régnèrent par "alternance"... Ils disaient tout le temps "j'ai changé", "je suis un homme d'ouverture".

Moins de pouvoir réel implique davantage de gesticulations. Shakespeare, Fink, et d'autres grands esprits... ont trop caricaturé l'homme en joueur, en comédien...

Pas sûr que cette caricature ne doive pas être dépassée... Certes, l'homme est un masque...

Mais, ce masque, afin de remplir son rôle, doit être porté avec une certaine grâce ; et, puis, on voit que le masque d'aujourd'hui n'a d'autre but que lui-même, que la parade... et la ritournelle à courte vue. Bref, et c'est sans doute la question essentielle de ce blog "politicoco" (sur canalblog) sur lequel je travaille si peu : A quelque chose Sarkoko (ou Berlu...) est-il bon ?" (pour plaggier le proverbe "à quelque chose malheur est bon"...).

Tâchons donc d'identifier ce "quelque chose"... qui devrait malgré tout advenir, non ?

P.S. : Les lecteurs finauds auront déjà repéré ma ruse afin d'éviter les mouchards mis en place sur Internet par le nouvel homme providentiel de l'équipe de notre président bien-aimé... : lequel s'appellera désormais "Sarkoko"... c'est mignon, en plus... c'est peut-être un nom prédestiné... un pari pour une nouvelle alliance, une conjugaison "polie" : Je patauge, nous partageons... ils sauvageonnent...".

Insolents lycéens.. qui, eux, ne veulent que des profs... ! J'm'en va vous "internet-toyer" tout ça, moi !

3 avril 2008

Le lent beau bambin

A force de traiter tout le monde de bambin, on avoue qu'on veut absolument en rester un soi-même ! A tout prendre, mieux vaut cela que tous ces adultes trop précoces... qui ne se rendent pas compte qu'à vouloir paraître sérieux à leurs yeux... ils ont appris à bien - sagement peut-être... mais cela est une autre histoire !...- se mentir.

Mentir, c'est bien. Se mentir, c'est mieux... D'où le besoin pour certains.. déjà épinglés d'être hommes (ou pourquoi pas... femmes...) politiques... disons animaux à la peau lithique... la peau hippique... genre concours... comment être plus vieille peau, plus rêche... que son voisin.

Ben ouais, j'ai entendu un p'tit jeunot Ministre sarkozy-hein, Ministre du Budget ou un truc de même acabit... ! Ben, le pire, c'est qu'il est sûrement pas si idiot que ça... en tout cas pour jouer au con... sortir sa petite vacherie gratuite, sa phrase de pure mauvaise foi... caricaturant l'adversaire "sot si a-lisant (sot dans le cas... bien trop fréquent où il ne sait pas lire). C'est pas une phrase, c'est des phrases, des attitudes rituelles, un refrain... sarcastique... qui n'intéresse plus grand monde. Mais, apparemment, les politiques ne savent pas penser "positivement" par eux-mêmes, il leur faut toujours leur miroir grossissant de suffisance, leur anti-modèle...

L'usage systémique et systématique d'un anti-modèle, d'un repoussoir caricatural supposé désigner "l'autre", l'Autre... l'altérité egosillée... la popote des pots lithiques...

Bonjour, les clowns ! Rabaisser le débats... rabaissez-moi donc tout ça, ça se débat trop... Achevez-les !!

19 mars 2008

Une sale blogue ?

Tiens, l'affaire du sale blog se termine en queue de boudin...

Digérez, braves ouailles...

Très bien, mais le hic, c'est qu'on sait pas au juste ce qu'on nous a servi... C'est comme des nourritures qui ne nourrissent pas... elles font vivre dans l'irréalité... prendre nos désirs pour des lanternes rouges...

Messieurs les désirants, les affreux utopistes, passez les premiers...!! Mais soyez servis les derniers... Préparez-vous à décoller ! Mais restez empâtés dans les indistincts mirages de votre avidité médis-attiques !! Quoi, vous lisez encore des journaux, allez flâner sur les blogs... ? Mais reprenez-vous, c'est pas "digne de vous", ça...

Vous flairez des pistes... Bon, eh ben, on va vous en donner de la pâtée... (en attendant la cognée...!).

Des excuses du journaleux via un message à Cécilia... ? Ben oui, tu semblais plus humaine... que la Carla... là... toujours à sourire bêtement.

Très bien, on n'en saura pas plus... mais la vérité est-elle si importante ?

 

Je pense que la sagesse minimale des "grands" de ce monde est de ne pas en rajouter quant à leur inévitable "peoplelisation"...

 

Au fait, ça s'écrit comme ça, "peoplelisation" ?

Quant au Nouvel Obs... il eût mieux fait de s'excuser... que cette affaire de Sms soit vraie ou purement inventée... Je ne sais qui conseille Jean Daniel... mais cela donne pour le moins l'image d'un amateurisme voire d'une anarchie... Et c'est pas ce genre d'image qui va redonner des lecteurs à cet hebdo. Mieux vaudrait pour lui cultiver sa différence spécifique. Car c'est pas trop mal écrit par rapport à l'ensemble de ses confrères... Mais s'il s'agit juste d'écrire par devoir ou par obligation, mieux vaudrait alors publier de la bonne littérature (plutôt que de prétendre "coller" à l'actualité).

Ma conclusion est sans appel et s'adresse aux politiques comme aux journalistes : tournez sept fois la langue... mais ne la tirez pas au (ou devant le) peuple. Que diantre...


13 décembre 2007

Fol qui s'y Kadhafi

Bon, personne sauf une ou deux personnes ne me lit ni me secoue... C'est tragique... et puis il ne me reste que vingt minutes avant que le centre Interet ferme... que voulez-vous que j'y fasse ? J'ai d'autres chatons à fouetter... je veux dire à éduquer, le chaton s'éduque tôt et avec patience et douceur...

Bon, commençons par l'ordre dans lequel les infos me parviennent. Manuel Valls... drôle de coco, celui-là, il a parlé sur RTL en disant "qu'il n'était pas contre le principe de cette visite car il faut réintégrer la Lybie dans la communauté internationale". Première phrase très instructive quant à la vilaine et peu reluisante personnalité de nos hommes et femmes politiques à droite ou à gauche. Analysons quelque peu...:

a) "Je ne suis pas contre", mais tout contre... Ici pas de mot d'humeur... et de renversement dialectique cher à Sacha Guitry, on a affaire au type même du triste sire ! "Je ne suis pas contre..." : la formulation négative - toujours dangereusement euphémisante, donc caractéristique des lâches qui n'ont rein à dire et pourtant monopolisent la parole publique... - est encore pire que sa noblesse Giscard, sa bouche en cul de poule et son petit doigt en l'air... Elle constitue une marque de Majsté et de Mensonge, ou tout au moins de Mauvaise foi... ; ça me fait penser à la célèbre formule en vogue du temps de la monarchie absolue : "Le Roi ne peut mal faire"... Mais bien faire, ça c'est une autre paire de manches... pour les manchots qui nous gouvernent !

b) "Contre le principe". Il faut sûrement comprendre, "je n'aime pas les principes"... On est content d'apprendre que les hommes politiques sont les nouveaux desperados sans foi ni loi... Il n'y a pas que Sarko qui creuse le lit de la démocratie...

c) "Il faut..." L'illusion du déterminisme et de l'action... Encore une fois, si parfois "nécessité fait loi", il est heureux que dans l'histoire les modes d'élaboration de la loi, sa genèse, n'aient pas systématiquement été régis par cette cruelle nécessité... Imagination, utopie, projection, visée, intentions, qu'êtes-vous donc devenues ? Tiens, c'est que du féminin... mais les mots finissant en é... aussi ; nécessité, liberté, vérité...

d) "dans"... ; "au sein de" aurait fait inconvenant... "la communauté"... ah bon, parce que la Lybie en était sorti ??

La suite de son interview est presque pire : "On a assisté à une espèce de circus Kadhafi, à une farce un peu tragique et comique"... Je sors "'de cette semaine avec un sentiment pénible parfois même d'écoeurement."... Il digère mal, le pauvre petit ! Les mots ont-ils encore un sens... Mais que veut donc dire le ténébreux Manuel ?

"On en a fait beaucoup trop"... On en fait toujours beaucoup trop...

"J'ai l'impression que la France est humiliée..." Une humiliation encore toute impressionniste, apparemment... C'est ça mon petit, prend donc fait et cause pour Sarko... Bizarre et inquiétant, ce procès d'intention... et cette méconnaissance de l'honneur arabe... pour le Maire d'une ville comme Evry ! Et rajoutons innocemment une couche dans l'instrumentalisation de Kadhafi ! Le sens de l'hospitalité française, à la sauce Sarko... Sur ce coup, je donne complètement raison à Kadhafi affirmant que "avant de parler des droits de l'homme, il faut vérifier que les immigrés bénéficient chez vous de ces droits"... Des droits qui se vérifieraient, quel insolent... et abominable utopiste, ce Kadhafi !!

Des singes, ces hommes politiques, le discours anti-Kadhafi était prêt, appris par coeur, répété,... Pourquoi... comme le faisait De Gaulle, s'adapter aux circonstances ?

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27 novembre 2007

Après moi, le désastre

Il me semble que je n'ai rien écrit depuis le 12 septembre. Bref, l'équipe de stars et de starlettes autour de notre Président bien-aimé est enfin au grand complet... C'est la dictature de l'urgence et du "Moi, je..." Plus accessoirement, cela ne m'amuse plus de décoder les sempiternelles tournures et formes d'expression de notre cher Président. Apparemment, il ne se renouvelle pas beaucoup. Ni sur ce plan ni sur d'autres... Que pensez-vous de la figure d'un Guy Moquet ? Moi, rien. Il était décidé. Nous sommes des décidés. Heureusement qu'il y a des décidés dans ce monde d'indécis...

Réfléchir, voir... c'est dépassé...

Je ne sais... mais "Dieu sait" ! Lui, il sait... Vous voyez bien qu'on avait besoin d'un Dieu, d'un héros... qui bien sûr aujourd'hui... s'auto-désigne... héros... et héraut de ce qu'il est séant de penser. Le Président peut-il utiliser une autre tournure que celle de ce "Dieu sait...". Ouh là là, qu'est-ce qu'il nous prépare donc, cet omniscient... qui a cédé juste un peu de terrain sur l'omnipotence...

La potence ? C'est une affaire d'impression, d'apparence...

Ceci dit, Dieu, lui, est peut-être petit en taille, mais il prend pas trop de bide. Arrêtons le jogging et faisons du vrai sport ! Bref, il serait temps de grandir, non ?

12 septembre 2007

Père sévère ou papa pépère sait vers...

De plus en plus chelous mes titres... En plus, sont infinis ces titres... Donc, finissons ou finassons, c'est juste une question de drôle d'humeur !

"Sait vers"... où il va... Ben non, c'est bien ça le problème... Ernst Jünger, c'est bien lui qui disait que l'homme moderne est tout ce qui ne sait pas où il va. Comment être un tout ? Surtout un tout qui joue au toutou... et qui dissimule la laisse qui le mène. Mais, pas du tout tout, le petit l'a dit que son modèle c'était le Grand Pou russe. Qui s'fait Tintin rêve de se faire Titine.

En tout cas, notre Président bien-aimé persévère... mais père et époux de moins en moins sévère. L'a-t-il d'ailleurs été, a-t-il jamais pu l'être... ce père sévère ? Que de la gueule ! C'est ce que vous pensez... en faisant les blasés.

Ben, je vous réponde heureusement ! C'est ce qui le rend encore un peu humain et sympathique... Excusez-moi, je ne maîtrise plus mes qualificatifs... Sympa, ça va vous sembler trop fort !

En tout cas, attention à pas faire les blasés avant l'heure, à pas surjouer... comme dirait l'autre... l'équipe de France se déployant sur les grandes largeurs... mais ma parole ils se prennent pour les fossoyeurs, les hommes en noir... Les outsiders... sont trop siders... trop sur les côtés... l'accordéon, c'était du temps de la dynastie giscardienne. Et puis, les hommes en noir... ils peuvent mépriser la précaution fébrile de la profondeur... parce qu'ils prennent en général au minimum deux-trois essais d'avance.

Ben ouais, l'important est de participer... Les Portugais sont les plus jouasses de jouer les Blacks.

Bon, revenons à la politique... il me semble me souvenir que le propos de ce blog était d'être politique. Ben on va tâcher nous aussi de persévérer... sans agitation outrecuidante. Voilà au moins une promesse tenable. Encore que je me demande si à Canalblog, ils censurent pas vos commentaires...

No comment ? Circulez, y'a rien à voir ? Non, heureusement que certains citoyens osent apostropher la police aujourd'hui... on devrait d'ailleurs inventer une médaille pour ça ! Anti faux-culs... et anti-blasés.

Comme le disait un kem qui avait voté Sarko... en s'excusant presque... "Ben oui, il m'a redonné espoir dans la politique... mais attention, s'il me déçoit...", alors là ce sera irrémédiable (je continue pour lui). Mais la critique d'un Sarko fossoyeur de la démocratie mérite certes des arguments plus fondés... et sûrement moins fondus.

D'acc, vous êtes habitués... c'est de l'impressionnisme baveux... encore que ça me fasse pas baver d'être à la place de notre président bien-aimé... bien-aimé... oui mais avec un trait dans l'union, ça change tout ! Donc, je disais bien aimé par nous ses critiques dépensiers et redevables mais peut-être pas tant aimé qu'il le voudrait... surtout par les entraîneuses... pas si entrainantes... et ni assez traînées ni assez entraînées... afin de satisfaire les grands joggeurs devant l'éternité...

Devenir coureur sans mesure, voilà l'avenir... et l'exemple qu'il nous donne n'est-il pas celui de la soif démesurée ? Après la soif en vient une autre... l'apaisement d'une soif ne prépare que la brûlure d'une autre, plus inextinguible... et surtout plus cruelle... car inconnue.

Je boucle la boucle... vu que je sais que vous voulez que je la boucle. Bref, le cabot aboie et la caravane passe... mais le chien du chien c'est qu'il sait pas où elle va... Je parle de la caravane, pas du toutou habitué à son pâté... son tour de pâté. Tout de même, le tour du pâté de Neuilly est tout de même un peu plus grisant ; ça vous rend fringuant... quand le dimanche vous sortez au bois...

Et puis souvenez-vous ; on n'a que les présidents qu'on mérite... Il n'y a que le sérieux qui tue... Et le sérieux a tué la démocratie... Il paraît que si on avait décidé d'élire notre président sur la piste de danse, on aurait eu Fabius... Sans blague, ce grand escogriffe qu'a l'air si coincé ? Ben finalement, la moue du Valéry écartant son accordéon via sa carrure d'athlète... nous ravivait... Au moins dans le sens où elle nous faisait revivre... nous donnait le sens de l'incrédulité, de la surprise.

Tandis qu'à ce rythme, l'omniprésident... (je trouve ce vocable emprunté aux socialeux... un peu pédant et surtout trop gratifiant -alors qu'il se voudrait critique voire insolent...), va nous laisser bouche bée. Mais pour de bon. Français, apprenez à gober... !

Lâchez la pétanque, et mettez-vous au golf... c'est beaucoup plus chic-choc !

Laissez le gamin travailler ! Et mettez-vous au pré... à brouter l'herbe de la retraite. Tant qu'y aura de l'herbe, la France ne tombera pas dans le désert tiers-mondain... Courbez l'échine... et broutez ! N'écoutez pas les gamineries du gamin... qui vous commande de vous entre-dévorer...

Le lit de la démocratie ? Quoi d'autre, sinon la guerre civile... Et en mesure... s'il vous plaît. La démesure sera à ce prix !

21 août 2007

Suscite la critique... ou sus à la trique !

Bon, je sais, j'ai pas beaucoup d'afficionados... ni même de lecteurs, mais la postérité n'attend pas ; et un mois et demi de glande, ça forme un esprit créatif ! L'a ben fallu que je vois si mon corps était toujours à la hauteur de mes missions... La trique critique... et la critique trinque... au bon sens du mot... Elle reste encore isolée, la critique... mais on peut pas dire que notre Président bien-aimé ne la suscite pas... Il l'excite, la critique, le coco ! Un rôle de gentil animateur en chef, avec le sérieux en peluche... L'important, c'est de participer ! Parti, six pets... c'était au moins un de trop ! Serais-je cet un... cet abominable homme des neiges... ?

En tout cas, l'épisode sarkozy aura montré dans l'histoire politique de la gauche que le sérieux ne tue pas... ; car les sbires du P.S. continuent à rendre coup pour coup... sans se rendre compte qu'ils ne jouent plus sur le ring... mais sur un trempoline... pour candidats éjectables ! Ils ne questionnent pas... mais affirment, claironnent dogmatiquement ! Qui a dit que la politique était autre chose que des questions, des échanges dialectiques en vase clos... des affaires pour personnes. Et donc pour personne ! Le spectacle se regarde... mais nul ne s'intéresse au spectateur... Qui d'ailleurs n'a rien à dire. La critique est facile, l'art est difficile, dit l'homme d'expérience... Sans doute, mais cet art bien postérieur ne nous fait plus beaucoup rire.

Il n'y a pas de problème qu'une absence de solution aide à résoudre, disait-on sous la IVème République... Il n'y a pas de solution qu'une absence de problèmes n'aide à dissoudre... L'air de faire du neuf avec du vieux est une chose... plutôt dans l'air du temps. Mais l'art de faire neuneuf avec des vieux..., c'est quand même un sacré boulot. Aprés tout, la plupart des gens de droite sont des gentils admirateurs du gentil animateur en chef... "Il est quand même fort, ce Sarkozy, non ?"... Le non fonctionne comme l'hypocrite anglais, isn't it... je parle et je me comprends... Cette forme de compliment ne supporte pas la critique, et absout de toute implication... Il est plus fort... ; trop fort... Oui, mais surtout... pour toi ! Où sont les opposants d'antan ? Et les petits satans en satin rouge ?

Quand l'amour règnera dans le monde, peut-être la démocratie fonctionnera trop parfaitement... Quand ce jour béni arrivera, on ne votera plus comme un seul homme... pour celui qui représente notre côté "bad boy"... En ce sens, l'on n'eût aimé que Blanche Neige porte autrement le paradoxe de ses tailleurs rouges... Bref, que ça saigne... mais surtout pas que l'on fleurette sans moucheter ni moufter !

Bref, on est content déjà d'avoir un président girouette qui s'exprime... en termes de : "j'aime, j'aime pas..."... Ce qui est moins drôle, c'est qu'il semble avoir besoin de notre approbation continuelle... Il va finir par nous fatiguer de la politique, le gamin !! Et si c'était sa stratégie... Petit, mais malin... Et pas vraiment poli... ni sympa ! Bref, tel qu'on désirerait être... Si tel est le chemin du succès, amène... ta recette. Ta rosse est moins amène... mais ça sera mis sur le compte des erreurs de ta jeunesse...

11 juillet 2007

Les lectures des politiques

Bien, comme je l'ai annoncé hier, le parfum des vacances se fait envoûtant... Enfin, pour ceux encore capables ou désireux de se faire envoûter...

Je me demandais donc ce que les politiques pouvaient bien lire... et comme j'ai encore sorti la phrase introductive de mon dernier grand oral à Sciences-pute...("Il faut des esclaves aux hommes libres..."), je vous propose soit de leur faire la lecture... ou la synthèse de vos livres adorés..., soit de bien vouloir leur donner quelques indications et suggestions en ce domaine. Mon intuition est que la plupart des politiques ne lisent plus assez... voire plus du tout.

Le politique fait le perroquet, c'est là son moindre défaut. A défaut de penser par lui-même..., il répète les phrases toutes cuites et toutes chaudes des autres... Ou reprennent telles quelles des grandes oppositions qui ne font sens que par et pour eux... S'agit-il d'être complètement flou et incompréhensible... ou s'agit-il de vouloir parler au peuple...? Personne ne sait ! Le DSK par exemple avec sa grande opposition entre l'économie et le social me fait doucement pleurer... C'est bien cela le hic, prendre des conclusion, qui sont, elles, bien réelles et prégnantes, en partant de considérations sinon fausses, tout au moins tellement biaisées... qu'on peut leur faire dire tout et son contraire ! C'est-à-dire rien !

Ne pas trop en dire, et surtout ne pas trop bien dire, être le plus flou possible, est-ce là la condition de toute démocratie moderne ? Voilà encore un thème à fouiller... Qu'est-ce que la vérité ? Et dans quelle mesure la démocratie gagnerait-elle à reconnaître l'existence d'un tel concept... à lui accorder quelque vbaleur, si ce n'est quelque effectivité ? Et quand je parle de la démocratie, je pense aussi à la justice... Peut-on laisser la justice aux seuls juges, et la politique aux seuls avocats... ? Les réformes, on les veut aussi commander par un principe... Oui, mais où se cache-t-il celui-là ??

Ben, non seulement il se cache, mais quand il semble se déclarer, il est particulièrement flou et inconsistant. Bref, la politique c'est l'art de dire n'importe quoi en faisant semblant de se comprendre, mais c'est surtout l'art de faire n'importe quoi... en faisant mine de savoir où l'on va... ! Avant de prétendre conduire les autres, sachons nous conduire nous-même !

10 juillet 2007

La raison des raisons

Alors là, on va plus du tout se comprendre... La raison est avant tout un combat solitaire... C'est comme ça aujourd'hui, et c'est à prendre ou à laisser ! Donc, certains ont déjà compris où je voulais en venir : vous avez tous raison ! Car vos raisons sont impérieuses... même si elles ne sont ni impaires ni rieuses. Pas de flip inutile... Je ne suis pas donneur de leçons, je suis juste la raison des raisons... Je suis, donc je colle. Faut suivre le mouvement, et voilà quelque chose que j'envie à tout un chacun... car j'ai décidé un beau jour... bien précoce... que je n'allais pas m'adapter à tout et n'importe quoi...

Pour ceux d'entre mes lecteurs... bien discrets jusqu'ici... qui seraient déjà fonctionnaires ou auraient vocation à l'être, j'avoue que mes jugements à l'emporte-pièce ne sont que pure jalousie et médisance aigrie. Car, et Hegel n'a pas été le seul à le pressentir, nous avons tous vocation à devenir fonctionnaires... Même, et peut-être surtout..., le fonctionnaire de la pensée qui veut adhérer, coller à la raison des raisons !

La fonction publique apparaît comme un pis-aller... quand on est mal dans sa peau. Mais, c'est super... les gens mal dans leur peau sont faits pour vivre aux crochets des bien-portants ! Mieux vaut cela que l'inverse, non ? Et le boulot de fonctionnaire, ce serait pas un boulot dans lequel on s'investit... On peut faire autre chose ! Ben oui, c'est ça le bonheur... Espérons que bientôt tous les boulots seront du même acabit ! La vraie solution, c'est d'avoir au moins deux ou trois boulots différents... Et de pouvoir, à défaut de pouvoir tout faire, objectif louable mais encore inatteignable pour un certain nombre, faire autre chose...

Rien n'est plus inquiétant qu'un Président qui ne sait rien faire d'autre qu'être Président... Il jouerait pas de l'accordéon, des fois ? Car la messe de l'accordéon, le doux rêve au sein des Muses ne valent-ils pas mieux que toutes ces promesses désaccordées... car inaccordables ??

Allez, allez, en vacance, le fonctionnaire-Président... Qu'il se fasse oublier quelques temps, au moins... Et méditez sur le tirage au sort... comme mode de désignation de nos "élites" alitées ; car qui sort du lot... ne tirera plus rien de son chapeau !

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